Claude Royet-Journoud

Né en 1941, Claude Royet-Journoud est l’auteur d’une tétralogie parue chez Gallimard : Le Renversement (> A.2*), La notion d’obstacle (> A.9*), Les objets contiennent l’infini (> A.11*) et Les natures indivisibles (> A.14*). Paradoxalement le mot FIN, à la dernière page des natures indivisibles et de la tétralogie, n’a pas mis un terme au travail d’écriture. Deux livres ont paru en 2007 : Théorie des prépositions chez P.O.L et La poésie entière est préposition chez Éric Pesty Éditeur.
En mai 2009, Claude Royet-Journoud confie à la maison d’édition une nouvelle séquence de son texte : Kardia, publiée dans la collection agrafée. La publication se poursuit aujourd’hui dans la revue K.O.S.H.K.O.N.O.N.G. de Jean Daive, dont Claude Royet-Journoud est un auteur régulier.
Il est à noter également qu’en mai 2014, Michèle Cohen-Halimi publie chez Éric Pesty Éditeur L’Anagnoste – collection des vingt et une premières études parues dans la revue Anagnoste dirigée depuis 2004 par Claude Royet-Journoud (quatre pages semestrielles publiées dans le Cahier Critique de Poésie par le cipM et réhaussées d’un bandeau original peint par Claude Royet-Journoud). En décembre 2021 paraît Les grandeurs intensives, chapitre deux qui réunit les neuf dernières études de cette même revue.

*

La poésie entière est préposition regroupe cinq séquences parues respectivement dans les n° 10, 18 et 24 de la revue Fin, dirigée par Jean Daive et publiée par la Galerie Pierre Brullé (> C.66* > C.74*). La première séquence, intitulée « Un métier d’ignorance », parue initialement aux USA dans la traduction de Joseph Simas, à l’occasion de deux conférences données par Emmanuel Hocquard et Claude Royet-Journoud à San Francisco et à l’Université de San Diego, date de 1987. La deuxième séquence, composée à la demande d’Emilio Araúxo – traducteur galicien de Claude Royet-Journoud – date de 2001. La troisième et la quatrième séquences, « Discriminer » et « De la préposition » datent respectivement de 2001 et de 2003 ; leur écriture est contemporaine à l’élaboration de Théorie des prépositions, et répond probablement à une sollicitation de Jean Daive. La cinquième séquence est, comme le titre « Becquet » l’indique, adventice ; elle regroupe la plus grande partie des notes rédigées par Claude Royet-Journoud dans deux cahiers manuscrits, et jusqu’alors inédites.

Il se trouve en effet que, scandés par les différentes circonstances où il a été amené à parler de son travail – le plus souvent à l’occasion d’entretiens –, Claude Royet-Journoud a tenu, dès après la publication des objets contiennent l’infini, deux cahiers de notes en marge de son écriture. Ces deux carnets présentent, consigné au jour le jour, un ensemble composite de réflexions personnelles, de citations rencontrées au cours de lecture et de retours théoriques sur certains aspects de son travail d’écriture.
Le premier carnet (un cahier Clairefontaine vert) s’ouvre sur l’écriture des « conférences américaines » (> F.22*) ; il contient un nombre important de pages consacrées à Une méthode descriptive (> E.11a*) et semble s’achever par la préparation de l’entretien avec Serge Gavronsky (> E.17a*). Le deuxième carnet (un cahier relié sous couverture noire) s’ouvre sur la figure du « X », qui structure la tétralogie et dont il est question dans l’entretien avec Keith et Rosmarie Waldrop (> E.18a*) ; il s’interroge sur les valeurs du mot FIN à la dernière page des natures indivisibles, et s’achève par des notes plus précisément consacrées à la préposition (> C.74*). – En les regroupant par chapitres, La poésie entière est préposition contient en substance la totalité de ces deux carnets. 

* Le code utilisé renvoie à Claude Royet-Journoud : Une Bibliographie Tome 1, 1962 – 2003, selon le classement choisi dans cet ouvrage (version PDF téléchargeable ci-jointe).

Chez d’autres éditeurs :

Dernière mise à jour 2016

Les deux premiers volumes de la thèse
d’Eric Pesty consacrée à Claude Royet-Journoud,
intitulés respectivement :
« Une bibliographie, tomes 1 et 2 » et « Le récit se déploie »,
sont disponibles en format PDF ci-dessous.

Aux éditions P.O.L :
  • Théorie des prépositions, 2007
  • La Finitude des corps simples, 2016
  • L’usage et les attributs du coeur, 2021
Aux éditions Gallimard :
  • Le Renversement, 1972
  • La notion d’obstacle, 1978
  • Les objets contiennent l’infini, 1983
  • Les natures indivisibles, 1997
Chez d’autres éditeurs :
  • Até, Le Collet de Buffle, 1974
  • Cela fait vivant, Orange Export Ltd, 1975
  • Ils montrent, Orange Export Ltd, 1975
  • Autre, pièce (& trois photographies d’Emmanuel Hocquard), Orange Export Ltd, 1975
  • Le travail du nom (avec des gravures de Lars Fredrikson), Maeght éditeur, 1976
  • « Le drap maternel » ou la restitution, Orange Export Ltd, 1977
  • Lettre de Symi (avec des illustration de François Martin), Fata Morgana, 1980
  • Une méthode descriptive, Le Collet de Buffle, 1986
  • Milieu de dispersion (avec Lars Fredrikson), La Sétérée, 1986
  • Un de chute (avec Anne Slacik), Lmp, 1998
  • Deux de chute (avec Anne Slacik), Lmp, 2001
  • Sur quelques titres de Tom Raworth pris au hasard dans ma bibliothèque, lnk, 2010
  • Asservissement de l’air à son vacarme, à la Pension Victoria, 2011
  • Le récit de Lars Fredrikson, à la Pension Victoria, 2012
Anthologies :
  • 21 + 1 Poètes américains d’aujourd’hui (en collaboration avec Emmanuel Hocquard), éditions Delta, Université de Montpellier, 1986
  • 49 + 1 Nouveaux Poètes américains (en collaboration avec Emmanuel Hocquard), Un Bureau sur l’Atlantique/Royaumont, 1991
  • L’In-plano, Niok/Al Dante, 2002