Un bureau sur la Mer du Nord

Un bureau sur la Mer du Nord détourne le titre qu’Emmanuel Hocquard a donné à son association franco-américaine de poésie contemporaine.

« Dans le battement redoublé de l’infinie destruction et du rien, face au gouffre où se consume et se creuse toujours plus fort la vaine consommation, la question de l’action restreinte du poème fai[t] retour. J. H. Prynne poursui[t] la loi de ce retour et touch[e] au vers pour atteindre la nécessité de cingler au Nord et de serrer le langage du singulier, qui ne se lit qu’à l’insu des voix qui parlent. »
(Michèle Cohen-Halimi, Les grandeurs intensives, chapitre deux, à propos de Poèmes de cuisine de J. H. Prynne, trad. Bernard Dubourg et l’auteur.)

La lecture en ligne de Martin Högström rapportant sa visite de Little Sparta, le jardin de Ian Hamilton Finlay en Écosse, dans le bulletin n°21, appartient également à cette entrée thématique.